5 questions d'entretien d'embauche analysées

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Aide à l'embauche des seniors

Lors d'un entretien d'embauche, il y a des questions auxquelles il est plus facile de répondre que d'autres. Voici un aperçu des questions difficiles et une idée des réponses à y apporter.

Qu'est-ce qui vous plaît dans notre entreprise ?

Cette question justifie à elle seule la préparation de l'entretien.

Dans l'entreprise que vous souhaitez intégrer, vous devez avoir décelé des points particulièrement motivants et attachants. Cela peut-être :

  • sa renommée ;
  • les valeurs auxquelles elle adhère ;
  • les possibilité d'évolution qu'elle offre à ses collaborateurs, etc.

Essayez de trouver un élément dans votre parcours qui explique votre attachement à ces points.

Quelles sont vos faiblesses ?

Même si vous n'en avez pas envie, il va bien falloir répondre à la question. Soyez honnête mais sachez y mettre les formes :

  • Évitez par exemple de dire de but en blanc que vous êtes étourdi et souvent en retard.
  • Réfléchissez à votre dernier entretien d'évaluation et aux choses que votre supérieur vous a reprochées.
  • Annoncez que vous vous prenez en charge pour améliorer vos faiblesses.

Exemple : votre supérieur trouvait que vous vous dispersiez ? Expliquez au recruteur que vous avez tendance à faire plusieurs choses à la fois mais que vous vous imposez un planning rigoureux pour effectuer une tâche après l'autre.

Comment positionnez-vous votre vie familiale par rapport à votre vie professionnelle ?

Trouvez un juste milieu pour votre réponse :

  • Si vous dites placer votre vie familiale au premier plan, le recruteur saura qu'il ne pourra pas compter sur vous pour des heures supplémentaires ou des réunions tardives. Il risque donc d'écarter votre candidature.
  • Si vous dites placer votre vie professionnelle au premier plan, vous passerez pour une personne ambitieuse et peu sympathique.

Préférez expliquer que vous hiérarchisez vos priorités, qu'elles soient professionnelles ou privées.

Si on vous demande un exemple, prenez celui de l'enfant malade :

  • Votre enfant a un rhume, vous le confiez à une grand-mère ou une baby-sitter pour la journée. S'il a 40 °C de fièvre, vous n'allez pas au travail et vous l'emmenez aux urgences.
  • Puisque votre enfant a plus de chances d'avoir un rhume que 40 °C de fièvre, ce comportement rassurera le recruteur sur votre future assiduité au travail tout en lui montrant que vous vous attachez à des valeurs importantes, comme la famille.

Où vous voyez-vous dans 2 ans, dans 5 ans, dans 10 ans ?

Pour répondre à cette question, vous devez vous être renseigné sur les possibilités d'évolution proposée par l'entreprise :

  • Au bout de 2 ans, les collaborateurs peuvent-ils espérer une mutation, une promotion ?
  • Donnez votre réponse en fonction, en restant optimiste sur votre carrière future !

Pourquoi quittez-vous votre ancien emploi ?

La réponse à cette question est simple : vous souhaitez évoluer professionnellement. À moins que le recruteur vous le demande, ne vous étendez pas trop sur le sujet :

  • Évitez de mentionner les désaccords que vous pouviez avoir avec votre ancienne entreprise.
  • Vous pouvez en revanche parler des opportunités que vous offriraient un nouveau poste : plus de responsabilités, des missions motivantes, des perspectives d'évolution, etc.

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